LA RETRAITE

Une cabane au bord du Rhône

la pêche ne creuse pas les neurones

des brises sur les écueuils de mon âme

dans une baque avec des rames

devant la vue des peupliers

mes yeux ont vidés trop d'encriers

la retraite

un chalet sur la colline

une vue de mes yeux qui la domine

ou j'ai le temps de faire une prière

ou dame nature est ma mère

je ne crains plus les fuseaux horaires

ni les orages et les éclairs

la retraite

trop de travail en compette

ou j'ai le temps de faire une prière

à ma mère la première

je ne crains plus les fuseaux horaires

je prend le temps de vivre

boire du vin sans être ivre

je surmonte mon séjour

je déchire ma carte de séjour

la retraite

mes années ont payer toutes mes dettes

je prend le temps de vivre

c'est ma vie que je vous livre

je ne crains pas la vieillesse

je crains juste la détresse

la retraite

je ne suis plus dans la compette

je prend le temps de vivre

le Rhôme me livre ses rives

amoureux de la nature je tombe

devant les blanches colombes


Pepe Salvatore, Viviers, le 02.01.2013